Le 18 mars dernier, le mineur qui avait agressé et tué en 2023 la petite Rose de 5 ans était jugé par un Tribunal pour Enfants pour l’agression sexuelle, qu’il avait commise un an plus tôt sur deux jeunes garçons de 11 et 12 ans. Pour ces premiers faits, il vient d’être condamné à 3 ans de prison dont un avec sursis, peine non excessive, car elle tient compte d’une disposition essentielle dans la justice des mineurs : l’excuse de minorité. Le jugement pour le meurtre de Rose, qu’il a finalement reconnu avoir noyé, aura lieu en juin 2024.
Entre l’agression des deux jeunes garçons et le meurtre de Rose, l’agresseur avait été placé en Centre Educatif Fermé pendant 1 an. Il en était sorti avec remise à parent (une maman isolée) et un simple suivi judiciaire. C’est 6 semaines après sa sortie du CEF, qu’il a assassiné Rose. Notre Collectif s’est posé la question des responsabilité dans cette affaire, tout au long de la chaîne de la Justice pour mineurs et de l’accompagnement socio-éducatif mis en place. Voir notre article de fond : « Assassinat de la petite Rose : comment situer les responsabilités ? »